Guide des bonnes pratiques agricoles dans le cadre du projet Résilience au Sénégal

Par Annik Giguère, Gestionnaire de projets chez SOCODEVI

Annik Giguère est diplômée en travail social et a complété une maîtrise en gestion et gouvernance des coopératives et des mutuelles à l’Université de Sherbrooke. En tant que gestionnaire de projets, elle appuie les équipes projets au Mali, au Sénégal et en Haïti dans la planification et la mise en œuvre des activités. Elle a notamment soutenu le projet Résilience, qui a bénéficié d’un financement du Fonds de Solidarité Sud.

La Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) a été créée en 1985 par des entreprises coopératives et mutualistes québécoises qui se sont unis pour fonder une organisation qui leur permettrait de partager leur expérience et leur expertise auprès d’organisations des pays du Sud dans leurs activités de développement.

SOCODEVI est un partenaire privilégié du Fonds Solidarité Sud. Nous travaillons en collaboration avec eux depuis nos tout débuts. 

Résilience est un projet de 5 ans (2021 à 2026) porté par SOCODEVI et financé par Affaires Mondiales Canada à hauteur de 10 millions $. Le projet vise le renforcement de l’offre d’assurances agricoles pour les femmes en Casamance.

Zone d’action : Casamance (Kolda, Sédhiou, Ziguinchor) et Tambacounda.

Pourquoi l’assurance agricole?

• Outil de transfert du risque climatique: le risque est en partie transféré à l’assureur moyennant le paiement d’une prime
• Permet de rassurer les partenaires d’affaires des coopératives: institutions financières, fournisseurs d’engrais et semences….
• Apporte une plus grande prévisibilité et confiance: conditions propices à l’investissement (équipements, amélioration du fonds de terre…)

Annik présente quelques résultats obtenus jusqu’à présent dans le cadre de ce projet.

La collaboration du Fonds Solidarité à ce projet a permis de répondre à un besoin spécifique qui n’était pas prévu dans le projet initial. Pour améliorer « l’assurabilité » des femmes, il fallait travailler sur l’amélioration des pratiques agricoles. Pour ce faire, les partenaires voulaient produire un guide imagé qui serait basé sur les meilleures pratiques locales. Il fallait donc prendre le temps de concerter des groupes dispersés sur le territoire et de valider que cela répondait bien au besoin.

Le tout, de la concertation à la production du guide imagé en langues locales, a pris près de 3 ans. Il s’agit d’un guide adapté aux productrices/teurs peu ou pas alphabétisés et donc richement illustré pour un accès simple aux bonnes pratiques qui inclut des conseils adaptés à la riziculture dans les zones de bas-fond. Les bonnes pratiques sont décrites sous forme d’étapes consécutives.

Note du FSS : Bien que le projet Résilience se poursuive encore pour 2 ans, la contribution du FSS à ce projet est maintenant terminée. Nous entamerons donc une collaboration autour d’un autre projet bientôt.