Solidarité internationale et mouvements sociaux à l’heure du terrorisme et de l’urgence climatique

Solidarité internationale et mouvements sociaux à l’heure du terrorisme et de l’urgence climatique

Dans quelle conjoncture politique sommes-nous ? Le devant de scène est occupé par le terrorisme et le dérèglement climatique. Dans un premier temps, j’ai d’abord écrit un [article->http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/458932/apres-cop-21-et-l-accueil-des-refugies-quelle-solidarite-internationale] pour la page Idées du Devoir paru le 29 décembre dernier portant sur la conférence de Paris sur le climat et sur les réfugiés victimes des conflits en cours et du terrorisme. Dans ce billet, je pousse plus loin la réflexion.

Dans plusieurs sphères de notre société, on a vu la consternation nous habiter suite aux événements de Paris. Puis il y a eu ce vif sentiment d’impuissance qui a gagné du terrain chez les uns et les autres. En réfléchissant un peu plus à ce propos, je me suis dit que nous étions en train de nous faire avoir par un devant de scène qui cache en fait une arrière-scène de centaines de milliers d’initiatives citoyennes de par le monde qui nous amènent dans une tout autre direction. Analyse d’une situation internationale inédite et de ce que nous pouvons faire pour continuer à changer le monde avec des repères nouveaux liés aux mutations du 21e siècle.

Afrique de l’Ouest : les paysans sont de retour

Afrique de l’Ouest : les paysans sont de retour

Les enquêtes menées par Nathalie McSween dans le cadre de sa thèse ont permis de rendre visible une trajectoire exemplaire dans l’univers des mouvements sociaux transnationaux contemporains. En effet, dans l’espace ouest-africain, «le mouvement paysan, comme elle le dit si bien, {{a fait oeuvre de pionnier}} à plusieurs égards». En moins d’une décennie, les paysans ouest-africains sont passés d’un statut quasi-inexistant à un «statut d’interlocuteur quasi-obligé des pouvoirs publics» et ce, à la fois à l’échelle nationale et à l’échelle supranationale. Plus largement, ces travaux démontrent que les luttes paysannes ouest-africaines s’inscrivent dans la trame plus large de mobilisations contemporaines. Entrevue avec une doctorante devenue docteure en sciences sociales appliquées (à l’UQO)[[On peut obtenir le document de la thèse en fichier numérique en allant sur le site de la CRDC à la page d’accueil : http://w3.uqo.ca/crdc/ ]] . Mentionnons d’entrée de jeu que le Québec n’est pas étranger à ces mobilisations. On pense notamment ici au soutien des organisations paysannes et des coopératives agricoles que fournissent depuis deux décennies des OCI comme UPA DI et SOCODEVI.

Louis Favreau

L’organisation communautaire au Québec : un 2e pionnier raconte « Il n’y a pas de communautés en déclin, il n’y a que des communautés sans projet »

L’organisation communautaire au Québec : un 2e pionnier raconte « Il n’y a pas de communautés en déclin, il n’y a que des communautés sans projet »

« Il n’y a pas de communautés en déclin, il n’y a que des communautés sans projet ». C’est en ces termes qu’un intervenant français, lors d’un colloque international sur le développement, s’exprimait. Ce qui traduit bien ce que des pionniers comme Gaston Michaud ont contribué à faire en matière de développement des communautés