Témoignages
Au Carrefour, nous souhaitions apporter une contribution durable au développement de communautés du Sud, mais n’avions pas trouvé un véhicule totalement fiable pour le faire. De par sa gestion et son mode de fonctionnement, le FSS nous est apparu comme étant la formule recherchée. La suite n’a fait que confirmer que nous avions trouvé une solution sûre à notre dilemme.
Realmente el FSS es una creación muy original y sostenible y representa un esfuerzo enorme de generosidad y a la vez el asumir la economía solidaria como realmente un “proyecto de vida”.
Le Fonds Solidarité Sud nous apparaît d’Afrique comme la nouvelle marque de cette solidarité internationale à visage humain qui cherche à dépasser l’humanitaire en vue d’appuyer des dynamiques endogènes de construction d’économies de proximité misant sur le développement durable.
La formule originelle qui a suscité un déclic pour le FSS, a été cette volonté affirmée de ne pas être un pompier de l’humanitaire, mais l’architecte d’un développement durable, structurant et économiquement viable dans les pays du Sud
Ce qui est venu nous chercher avec le Fonds Solidarité Sud est d’abord le choix explicite de soutenir des initiatives d’économie solidaire dans une perspective de transition écologique. Ce qui nous a enthousiasmé par ailleurs est le fait qu’il s’agisse d'un fonds de dotation, ce qui nous permet de penser notre soutien dans la durée, bien au-delà de notre propre vie.
Enfin, une forme de soutien à des pays du Sud qui n’est pas axée sur l’urgence. Et cela rejoignait des choix qui avaient éclairé toutes mes actions passées. Le projet du Fonds Solidarité Sud propose de développer l’autonomie d’organisations économiques communautaires en fournissant des fonds et de l’expertise pour que cette autonomie prenne forme et dure.
Quoiqu’on dise, quoiqu’on pense, nous sommes privilégiés. Mais plutôt que de s’en culpabiliser, pourquoi ne pas plutôt en partager un tant soit peu les bénéfices? Le Fonds Solidarité Sud fait beaucoup avec peu, prenant appui sur les forces vives d’économies émergentes pour les aider à créer leur propre richesse.
Nous étions cinq amis, professeurs au Cégep de Jonquière qui étaient déjà impliqués dans l’aide internationale par le biais d’organisation de stages d’étudiants.es. Ensemble, nous avons été les membres fondateurs de l’équipe régionale du Saguenay-Lac Saint-Jean du FSS dès 2006. Pour nous, c’était une belle façon de continuer nos actions de solidarité avec le Sud au moment de notre retraite. Martine Morissette, directrice générale du CJEO
Humberto Ortiz, économiste et dirigeant de réseaux d’économie solidaire, Lima, Pérou
Sambou Ndiaye, sociologue et conseiller en développement local, Saint-Louis, Sénégal
André Goyette, vice-président du FSS et responsable du comité de placement du Fonds
Nathalie Mcsween et Luc Lacroix, responsables de l’équipe du FSS en Outaouais
Michel Blondin, ex-conseiller syndical à la formation à la FTQ et au Fonds de solidarité de la FTQ
Robert Favreau, cinéaste, réalisateur du film Un dimanche à Kigali (2006)
Sylvie Brassard, Gilles Fradette, Ginette Hubert, Louis Pilote et Marc Rainville, fondateurs de l’équipe régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean