Énergies rurales vertes

Dans un contexte où trois familles rurales sur quatre au Sénégal n’ont pas accès à l’électricité, l’effet levier de l’accès à l’énergie (renouvelable) dans les communautés rurales est majeur. Si l’accès à l’énergie n’est pas une fin en soi, elle a cependant un impact majeur sur toutes les facettes de l’activité humaine : de l’entrepreneuriat à l’agriculture, des soins de santé à l’éducation et plus encore. Elle apporte avec elle des changements quotidiens radicaux à une communauté : les enfants qui vont à l’école reviennent à la maison et peuvent y faire leurs devoirs ; les familles peuvent garder les aliments au frais et les cuisiner sans nuire à leur santé (effet de la fumée du charbon de bois) ; le centre de santé peut fournir des soins à toute heure du jour ou de la nuit, disposer d’un éclairage fonctionnel et de médicaments réfrigérés ; les agriculteurs peuvent produire davantage grâce au développement de chaînes de froid, le petit commerce demeurer ouvert le soir.

L’électricité crée un cercle vertueux là où il n’y en a pas.

Le projet se déroule au Sénégal sur 5 ans en partenariat avec UPA DI et, à travers elle, avec des organisations paysannes bien ancrées sur le territoire. Le projet s’appuie par ailleurs sur une collaboration avec des organisations québécoises ayant une expertise en services énergétiques durables (le Centre TERRE du Cégep de Jonquière) et en finance solidaire (la Caisse d’économie solidaire Desjardins et le Fonds d’investissement solidaire international du Québec).

Enjeu

Faible accès à l’énergie en milieu rural

Objectif

Développer des activités économiques locales via l’accès à des énergies renouvelables

Région

Village de Mbokhadane, région de Diourbel au Sénégal

Partenaires locaux

Au Sénégal:  l’Union régionale des associations paysannes de Diourbel (URAPD) et le Conseil national de coopération et de concertation des ruraux (CNCR)